Le SNOIE en tant que projet, est certes arrivé à son terme le 21 septembre 2017, (date de l’atelier de clôture), mais au sein de l’association Forêts et Développement Rural (FODER), cette approche innovante de l’Observation indépendante externe se poursuit. « Nous allons poursuivre le travail en interne pour que le SNOIE soit étendu au niveau national et nous continuerons le renforcement des capacités des nouvelles organisations qui aimeraient adhérer aux processus et procédures du SNOIE pour mener leurs activités de surveillance de gestion des ressources naturelles « ,
souligne la Coordonnatrice de FODER, Rosette MBENDA Epse LEUNKEU.
Le cri d’alarme est donc lancé à l’endroit des bailleurs de fonds, pour leur appui à la pérennisation du système. Le SNOIE, étant une approche innovante qui peut même s’étendre à d’autres secteurs tels que les mines, l’agriculture, l’environnement. Les bailleurs peuvent donc trouver plusieurs raisons pour appuyer financièrement le SNOIE :
1) Le SNOIE est une approche normalisée d’OIE basée sur le respect des standards d’une norme internationale qui traite du management de la qualité : ISO 9001 2015. Ceci garantie et renforce la crédibilité de la qualité des rapports d’OI menés par la société civile qui utilisent cet outil.
2) Il répond au besoin de disposer d’une approche d’harmonisation des approches d’OI menées par la société civile en vue d’assurer la fiabilité des rapports et la crédibilité des dénonciations élaborées
3) Il favorise la spécialisation des OSC impliquées dans l’OIE avec un accent particulier sur la fragmentation de la chaîne d’activités d’OIE en différents processus et de procédures harmonisées pour garantir la qualité des rapports et la crédibilité des dénonciations.
4) Il répond au besoin de renforcement de capacités permanentes des OSC à travers son processus support en vue de garantir une plus grande qualité des rapports d’OIE et renforcer la collaboration avec le MINFOF.
5) Il contribue de manière efficace à la lutte contre l’exploitation forestière illégale et à l’amélioration de la gouvernance forestière grâce à la pertinence des dénonciations qui sortent du système.
6) Il permet d’améliorer la collaboration avec l’administration en charge des questions forestières et fauniques dans la lutte contre l’exploitation illégale à travers une contribution à la mise en œuvre de la stratégie nationale de contrôle forestier et faunique.
7) Il est un excellent outil qui favorise l’écoute des parties prenantes en vue de répondre au mieux à leur besoin d’information sur la manière dont les législations applicables dans le secteur forestier sont mises en œuvre et suivies sur le terrain.
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